Le 26 avril dernier, dans mes souvenirs Facebook, je me suis rappelé qu’il y a 3 ans ce jour-même, je travaillais sur mon logo. Trois ans déjà?

En vérité, ça me semble tellement plus que ça en vrai. Je me souviens malheureusement plus sur quel podcast j’ai entendu ça dernièrement, mais les années de travailleur autonome, de freelancer ou de pigiste, peu importe comment tu appelles ça, ce sont des années de vie de chien : un an en vaut minimum 4.

En 3 ans j’ai BEAUCOUP appris.

Je suis tombée et je me suis relevée.
J’ai pleuré en petite boule dans mon lit et le lendemain je repartais au combat confiante.

Voici 5 leçons que j’ai apprises en 3 ans de freelance :

1. Avoir un cercle de contacts est super important lorsqu’on se lance à son compte.

Lorsque je suis devenue travailleur autonome, une des premières actions que j’ai posé fut de faire circuler mon offre de services dans mes contacts (anciens collègues, anciens camarades de classe, tout LinkedIn, etc.). La réponse fut excellente! J’ai même reçu des propositions de mandats et collaborations d’anciens collègues avec qui je n’étais plus en contact depuis 7-8 ans.

Minute «Leçon de vie» : il est important de toujours faire du bon boulot, d’avoir la bonne attitude afin de bien nourrir sa réputation. Le retour de la balance te sera servi, même si ce n’est que plusieurs années plus tard.

Ce cercle de contact m’a permis de me lancer et tranquillement me monter une business.

2. Avoir un bon cercle de support.

Lorsqu’on devient travailleur autonome, il est facile d’avoir le sentiment d’être laissé à soi-même.

Perso, j’étais habituée à un milieu de travail super dynamique : les jeux vidéos. Un domaine super jeune et cool où on est souvent dans la pagaille…. tous ensemble et jamais seul.

Dans mes débuts, quand j’avais des journées plus difficiles ou des problèmes dont je ne voyais pas de solution, je ne savais pas trop vers qui me retourner. Il y a des limites à ce que ma maman peut me dire pour me réconforter au téléphone alors qu’elle ne connaît pas du tout ma réalité 😉

Heureusement, j’ai trouvé des groupes Facebook pour travailleurs autonomes et je me suis vite fait des collègues « virtuels ». Ces nouveaux amis, ils sont toujours là quand j’ai besoin d’aide ou support moral (ou juste m’écouter chialer quand j’ai une mauvaise journée).

Shout out à la gang de Vie de Pyjiste! <3

3. Faire confiance à son «gut feeling».

Souvent ça se sent à des km à la ronde : ce client-là ne sera pas facile.

Il questionne mes tarifs.

Le mandat n’est pas clair ou/et trop de troubles.

Le courant ne passe pas.

Quand tu commences en tant que travailleur autonome, tu as tendance à accepter toutes les offres que tu reçois afin de remplir ton agenda et payer ton loyer. C’est normal.

Pis tu te mets dans le trouble.

Avec le temps, tu développes un 6e sens qui décèle les contrats potentiellement problématiques : et tu continues à les accepter quand-même. Ça m’a pris du temps avant de faire confiance à mon gut feeling et à refuser des mandats qui me semblaient pas fait pour moi. Après quelques épisodes difficiles, j’ai finalement compris.

Maintenant, je sais que la paix d’esprit n’a pas de prix et que de travailler que sur des mandats qui me font vibrer est bien mieux que tout l’argent du monde!

4. Ne pas avoir peur de payer pour des outils/services.

« Pour faire de l’argent, il faut dépenser de l’argent! »

Tu as déjà entendu ça?

Que ce soit pour tes logiciels de travail (aloha à la suite Adobe!) ou une bonne chaise de bureau, il y a des dépenses inévitables quand tu te lances à ton compte.

Il ne faut pas avoir peur de faire des dépenses qui te feront avancer : formation, évènement, etc.

Maude Lavoie de NitroMedia a parlé dernièrement de son abonnement à AGENT SOLO, une plateforme d’affichage de contrats pour pigistes, dans le cadre de son entrevue au podcast Les Vraies Affaires de Geneviève Gauvin. À ses débuts, elle a hésité à payer l’abonnement à 140$. Finalement, elle a fait le saut et cette plateforme l’a aidé à propulser son entreprise en y dénichant des contrats. Le coût de l’abonnement s’est donc remboursé rapidement!

Avec le temps, je me rends compte que j’aime mieux déléguer des tâches que j’aime pas faire ou qui me causent du stress, afin de me concentrer sur ce que j’aime. Par exemple : mes impôts. Pour quelques centaines de dollars, il y a quelqu’un d’autre qui s’en occupe pendant que moi, au lieu de passer des heures à angoisser et chialer dans ma paperasse, je travaille sur autre chose. En bout de ligne, ce service se paye de lui-même, car il me permet de travailler sur mes mandats payants pendant que ma comptable s’en occupe. #lancerdelargentauxproblèmes

Ah! et petite note : des fois, même des micro dépenses comme faire l’achat d’une photo, ça fait une différence. Non mais on l’a tu assez vu cette photo de bureau là? Sors ta carte de crédit et procures-toi une autre photo svp.

5. Être bien organisé est essentiel pour faire grandir sa business.

Il m’a suffi d’oublier une fois de répondre à un client pour mettre des systèmes en place dans ma business afin d’être toujours à jour dans mes mandats. J’utilise ASANA pour gérer mes mandats (et ma vie!) depuis environ 2 ans et depuis, je remarque que j’ai beaucoup plus de facilité à jongler plusieurs clients en même temps.

Être plus organisé = possibilité de prendre plus de mandats = plus de revenus!

FORMATION ASANA

 

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Tu ne sais pas par quoi commencer le lundi matin?

Il t’arrive d’oublier un rendez-vous téléphonique?

Tu as 152 to-do lists dans des cahiers de notes, sur des bouts de papier et des posts-it?

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